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Voleurs d’enfants … Le choc des mots ! Voleurs d’enfants, vie volée …

Nous voici en dehors du cadre défini. Qui contrôle et pourquoi ? La machine administrative s’ébranle. Lourde, prétentieuse. Trop souvent aveugle.

Henri Darbes, s’en est sorti, non sans mal. Combien reste au bord du chemin. Ce livre est le récit banal et extraordinaire, d’un homme, d’une famille, qui en a réchappé.

Aux éditions du Geai Bleu
166, Avenue de Bretagne
RDC
59000Lille
Tél : 03.20.73.01.03

Quelques liens :

Passiondulivre

Un livre préfacé par SOS PAPA
En effet, ce livre raconte une « histoire vraie », mais une histoire qui prend place dans une famille, un foyer ou l’on ne parle pas de divorce, ni de séparation, ou tout le monde s’aime, se respecte et surtout ou tout le monde se soutient.
Quel rapport avec les situations que rencontre SOS PAPA ? Une association que l’on qualifie souvent d’association de pères divorcés.
Et bien, une fois que vous aurez terminé cet ouvrage passionnant et inquiétant, vous le comprendrez.

Le combat des pères français peut se résumer de la façon suivante :
Avant tout divorce ou séparation, le père est « le plus beau », « le meilleur », « la référence », « l’autorité », « l’exemple ».
Puis, brutalement et mystérieusement, du jour au lendemain, dès que la procédure de séparation ou divorce commence, ce même père ( toujours le même ) devient ( ou même devrais je dire, « a toujours été » ) le « pire des incompétents en matière d’éducation des enfants », « le pire des violents », voir même « le pire des violeurs d’enfants ».

Et pourquoi tout cela ?

Simplement pour exclure ce père de la vie de son enfant, pour se venger de l’échec de la vie de couple, pour rompre définitivement tout lien avec le passé, pour maximiser la pension alimentaire et surtout pour retrouver une liberté totale …. une liberté d’adulte au détriment de la liberté de l’enfant.
Et quand SOS PAPA dénonce ce scandale, cette monstruosité, cet anachronisme, ce sexisme, il lui est systématiquement répondu :
« Mais si ! ! tous les pères sont violents, ou violeurs, d’ailleurs ce sont les enquêteurs sociaux qui le confirment ; et si parfois ce n’est pas exact, cela n’est dû qu’à la bêtise du conflit parental ; nous, le système, n’y sommes pour rien ».
En fait, ce seraient les pères eux-mêmes qui seraient à l’origine de leur propre malheur et la société ( les Juges aux affaires familiales, les enquêtrices sociales, ) font le maximum pour éviter les pertes de contact père-enfant,….. mais à l’impossible nul n’est tenu.

Et c’est là que le récit de ce père, Monsieur Darbes, nous ouvre les yeux.

Dans cette histoire, une famille unie, pas de divorce à l’horizon, pas de conflit ni entre les deux parents, ni entre les parents et les enfants.

Et pourtant, le résultat sera le même que dans les pires des divorces conflictuels.

Tout un système va s’acharner sur ce père pour le présenter comme un mauvais père qu’il n’est pas.

Vous découvrirez avec stupeur, que ce père ne devra son salut QUE grâce au soutient total et sans réserve de son épouse, de la mère de l’enfant « prétendue victime » ainsi que du soutient de cet enfant elle même.

Et encore, quel salut ?

Du bout des lèvres ce salut, parce que le « système » ne pouvait vraiment pas faire autrement. Un salut du genre « bon ! qu’on ne vous y reprenne pas ! »

Je proposerais donc à chaque lecteur de ce livre édifiant de lire cet ouvrage en se mettant à la place de ce père.
Voir même de s’imaginer à la place de ce père dans un contexte de séparation ou divorce conflictuel, dans un contexte ou il n’y a plus solidarité entre les parents.

Que vous serait il arrivé alors ?
Très certainement la prison pour vous et un placement de votre enfant.

Et cela, des milliers de pères le vivent tous les jours….
… dans la plus totale indifférence.

Le récit de Monsieur Darbes à cette qualité admirable que l’on comprend enfin pourquoi notre système est à ce point générateur de divorces conflictuels, de divorces totalement destructeurs pour les parents mais surtout pour les enfants.

Non, les divorces conflictuels avec accusations mensongère de violence ou attouchement ne sont pas des exceptions dues à quelques parents. C’est bien un système complet qui est malade. Un système ou le père est un pervers sexuel ou un violent « par défaut », « à priori ».

Et pour dire à quel point ce livre est prémonitoire et révélateur de cette maladie profonde de notre société, entre la rédaction de ce livre par Monsieur Darbes, et ma rédaction de cette préface, un Ministre de notre république, quelques semaines avant les élections présidentielles, lance sur nos antenne de télévision un spot publicitaire particulièrement ahurissant et malsain montrant une femme battue … par son époux bien entendu.

Je conclurais cette préface en disant « merci Monsieur Darbes ». Beaucoup d’autres citoyens à votre place, trainés dans la boue pendant deux ans, n’auraient pensé qu’à une chose : ne plus en entendre parler.

Vous, vous avez le courage de la démarche inverse, celle qui consiste à témoigner publiquement, celle qui consiste à dénoncer.